Billets dans la catégorie "Top qualité/prix"

Coup de cœur dans les marais salants de l'Ile de Ré : la Cabane du Feneau.

Samedi 9 avril - 14h00 - La Cabane du Feneau - Route de Loix - La Couarde (17)

Feneau_5 Ile de Ré, dernière. Pourquoi se compliqué la vie quand on peut faire simple...

Une cabane d'ostréiculteur aménagée en cuisine, une terrasse abritée par une grande bâche rayée (qui peut même devenir quasi hermétique en cas de pluie), une dizaine de tables de jardin, et surtout de délicieux fruits de mer (huîtres, palourdes,..) à déguster avec un coup de blanc frais du pays, et voilà une adresse qui doit être l'uns des spots préférés des rétais lors de la belle saison.

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Le Comptoir du Relais ou les plaisirs sans cesse renouvelés de la bonne cuisine

Mardi 3 juin – 22h45 – Le Comptoir du Relais – 7-9, carrefour de l’Odéon – 6è arr.

Comptoir_relais_juin2008 Ce qui est magique dans la gastronomie, c’est que même lorsque vous êtes prévenu que le chef est un super bon, que le restaurant est encensé par la critique, que vous passez votre temps  à écumer les bonnes tables de la ville, et que donc, vous vous installez à la table du restaurant en question en sachant d’avance que vous aller déguster un bon repas, un peu blasé peut-être … il y a des endroits où vous arrivez tout de même à être enthousiaste comme pour un premier rendez-vous, à être bluffé par les plats qui vous sont servis, à tomber sous le charme du moment que vous êtes en train de passer … comme si la découverte de cet établissement était une véritable surprise…
Et bien c’est ce qui vient de m’arriver ce soir lors de mon dîner au Comptoir du Relais, au carrefour de l’Odéon, chez Yves Camdeborde.
On ne présente plus Yves Camdeborde, l’inventeur il y a presque 15 ans de « bistronomie » avec son premier restaurant, La Régalade. Aujourd’hui c’est une star des fourneaux. Il n’y a pas un chroniqueur gastronomique ou un magazine qui n’ait pas vanté la qualité de son travail, et qui n’ait pas conseillé à arrêt dans son établissement…
Yves, je le connais bien. Mon premier souvenir est tout simple : une salade de tomate - la meilleure que je n’ai jamais mangée ! – servie un soir d’été à la Régalade, quelques jours après l’ouverture du restaurant. Depuis je ne l’ai plus quitté, faisant de son bistrot mon spot gastronomique préféré. Et puis j’ai eu la chance d’apprendre à connaître l’homme : un type épatant, généreux, doté d’une énergie incroyable et d’un enthousiasme communicatif. Quelqu’un qui sait ce qu’il veut et qui dit ce qu’il pense, même si cela ne fait pas toujours plaisir…un vrai béarnais quoi !
Bizarrement, depuis qu’il avait ouvert le Comptoir, je n’étais pas encore aller dîner chez lui. Nous nous croisions régulièrement, en particulier chez Christian Constant, son ami et surtout son père « spirituel » (je ne sais pas s’il l’appelle encore « Monsieur Constant », mais ça longtemps été le cas), mais il est tellement difficile d’obtenir une table – le restaurant est minuscule – que le Comptoir restait jusqu'à ce jour pour moi, une adresse très réputée « à découvrir ».
C’est désormais chose faite, et franchement, je ne le regrette pas.

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Ripaille : étonnant et pas aussi gras qu’on le croyait.

Ce mercredi – 15h40 – Ripaille – 69, rue des Dames – 17è arr.

Ripaille_1 Pour terminer mon premier mois de bloggeur, je vous emmène aujourd’hui dans un petit bistrot du 17ème arrondissement populaire. J’avais repéré cette adresse, il y a maintenant deux ans, en lisant les chroniques d’Emmanuel Rubin dans le magazine L’Optimum. J’avais noté à l’époque la remarque qu’il faisait dans son papier :  « étonnant et pas aussi gras qu’on le croyait… ».
Et bien c’est exactement cela.
Aujourd'hui, en poussant la porte, je me demandais quand même si je n’avais pas fait une erreur d'y traîner mon camarade de jeu du jour, qui essaye depuis quelques semaines de se délester de quelques kilos superflus.
Le lieu a en effet tous les aspects de ces restaurants franchouillards traditionnels, où certes la nourriture est bonne, mais où les préparations fortes en sauce, en croûte, ou en matière grasse ont su résister à la légèreté et au dépouillement de la cuisine moderne.
D’ailleurs, pour éviter toutes tentations gourmandes, nous nous sommes rués sur le menu « affaire »  - entrée + plat – à 15€, sans même consulter l’ensemble des plats proposés sur la carte.
Sauf qu’après une soupe de lentille savoureuse servie en entrée, nous avons découvert des plats certes classiques et bien servis – un pavé de lieu et un steak tartare –, mais travaillés avec beaucoup de doigté. En effet, les légumes sautés aux herbes servis avec le lieu, et les pousses de soja mélangées à mon tartare, nous ont rapidement démontré que « l’habit du lieu ne fait pas la cuisine » , et qu’en fait, nous avions finalement à faire  à une cuisine très moderne.
Du coup, on n’en regrettait presque les plats de la carte servis à nos voisins comme à l’ensemble de la salle, qui eux semblaient des habitués des lieux, ravis de venir déguster une cuisine simple mais de bon goût, sans inquiétude pour leur digestion.
En sortant, il nous restait donc qu’une chose à faire : planifier notre prochaine visite chez Ripaille…

Réservation au 01 45 22 03 03


Hier & Aujourd’hui : simple et bon !

Vendredi 25 avril – 15h05 – Hier & Aujourd’hui – 145, rue de Saussure – 17è arr.

Hier_aujourdhui Il y a des moments où l’on se retrouve face à des évidences. Mon déjeuner du jour en est la preuve.  Quand c’est simple, sincère, que les produits sont bien sélectionnés, travaillés juste ce qu’il faut, sans fioriture, et servis avec générosité, on peut juste dire : ben c’était vâchement bon !
Et c’est ce que  m’a également dit mon compagnon de table du jour en sortant du restaurant  Hier & Aujourd’hui.
Situé à quelques pas de la Porte d’Asnières, le lieu de ne paye pas de mine vue de l’extérieur. On passerait presque son chemin… Mais une fois la porte poussée, déjà on se sent bien. Oh la déco n’a rien d’extraordinaire, celle un bistro de son temps, un mélange d’authenticité et de modernisme que l’on retrouve dans pas mal de lieux à Paris en ce moment. Mais là encore, c’est simple et accueillant.
On découvre la carte sur l’immense ardoise collée au mur (attention au torticolis si vous êtes du mauvais côté). 6 entrées, 6 plats, 7 desserts… terrine de campagne, œuf cocottes, tendrons de veau, brandade de morue, thon grillé, baba au rhum, crème brûlée, belle assiette de gariguettes avec sa crème… que des plats connus, mais des plats que l’on a toujours appréciés, surtout lorsqu’ils sont cuisinés au cordeau avec la petite touche d’originalité dans l’assaisonnement ou l’accompagnement qui marque le moment…
On accompagne cela avec un verre d’un bon petit vin (un Bourgogne blanc ce jour-là), et l’on ressort de là avec une addition toute douce: 32 euros par personne, y compris 2 cafés et une eau minérale.
Et je ne parle même pas de la formule express pour le déjeuner à 18 €, café inclus, pour ceux qui n’ont pas le temps, mais qui ne veulent tout de même pas sacrifier leur pause déjeuner…
Non, vraiment… c’était vâchement bien… on reviendra… sûr.

Réservation au 01 42 27 35 55


Un Indien dans la ville… à Levallois.

Ce mercredi – 15h30 – Un Indien dans la ville – 53, rue Anatole France – Levallois-Perret (92)

Indien_dans_la_ville_2 J’avais repéré cette adresse dans le « spécial restos – autour de Paris » du numéro de Télérama de la semaine dernière. Le journaliste concluait son article par la remarque suivante «  Allez-y, ça décoiffe ! ». Cela m’a donc mis l’eau à la bouche d’autant plus que je devais rejoindre un ancien camarade de boulot à Levallois.
Et bien le résultat est pas mal. Je ne traverserais pas Paris pour venir y manger, mais si vous êtes dans le coin, ça vaut le coup. Une jolie dame très souriante vous y accueille dans une déco Bollywood de bric et de broc qui a un certain charme.
Attention, ce n’est très grand et il faut mieux réserver – surtout le midi.
Je ne suis pas un spécialiste de cuisine indienne, mais j’ai trouvé mon repas très bon. En particulier, des galettes au fromage savoureuses servies en plus des plats. Et puis ce n’est vraiment pas cher (13€ le menu entrée-plats-desserts).
Une originalité pour finir : l’hôtesse vous proposera avec beaucoup d’enthousiasme de goûter le vin indien présent sur la carte. Après avoir hésité, j’ai essayé le blanc. Il était vraiment très agréable.


Le Hide : n'en parlez pas trop autour de vous ...

Ce lundi - 15h05 - le Hide - 10, rue du Général Lanrezac - 17ème arr.

Lehide François Simon est pour moi  le critique gastronomique le plus pointu du moment. Aussi lorsqu'il déniche une nouvelle adresse, je la note dans mes tablettes en prévision d'un prochain repas. Et le plus souvent, je ne suis pas déçu.
Et bien, c'est une nouvelle fois le cas avec le Hide, que François Simon vante dans son "Haché Menu" de l'édition du Figaroscope de la semaine dernière.

Qualité des produits, taille des portions, composition des assiettes, accueil de l'hôtesse, et  pour finir une addition presque ridicule pour le quartier et la qualité du moment que l'on vient de passer. Un examen réussi avec la mention "très, très bien".
Bien sûr, quelques chichiteux diront que la déco pourrait être un peu plus travaillée... moi je ne trouve pas.
J'aurais trop peur qu'à trop vouloir que le lieu soit parfait, il risquerait d'y perdre de sa sincérité... et puis, si cette déco peut dissuader  la foule de s'y presser, on ne va pas trop s'en plaindre (trop de formidables endroits parisiens ne sont accessibles qu'après de longues semaines d'attente...).
Ce que j'ai mangé au Hide  ce midi : une belle entrecôte tendre et gouteuse avec quelques blettes à la vapeur et des pommes de terre écrasées, et une île flottante généreuse baignant dans une savoureuse crème anglaise relevée avec une boule de glâçe au caramel... Un verre de Croze-Hermitage, un 1/2 eau gazeuse et un café, le tout pour 27 euros, plus le jolie sourire de la serveuse... de quoi repartir au boulot vraiment dans la bonne humeur...

Quand à François Simon... comme dirait dans "Palace" Marcel Philippot au regretté Philippe Khorsand "... un jour, je l'aurais!"

Réservation au 01 45 74 15 81

Voir le blog de François Simon ->

Voir le site du Hide ->
 


Dîner chez Spring : le temps passe trop vite...

Mercredi 16 avril - 23h40 - Restaurant Spring - 28, rue de la Tour d'Auvergne - 9ème arr.

Spring_3 Il y a des moments dont on voudraient qu'ils durent beaucoup plus longtemps.
Le dîner que je viens de faire chez Spring, en compagnie de ma femme et d'un couple d'amis, fait parti de ces moments. Forcement des moments dont on se souviendra longtemps...

Depuis plusieurs jours , j'attendais cette soirée avec impatience. Tout d'abord parce que cela faisait presque 3 mois que j'avais réservé la table et surtout parce que j'étais curieux de vérifier par moi-même si toute les éloges faîtes sur ce lieu par la presse et mes bloggeurs favoris étaient bien justifiées.
J'étais même perplexe. En effet, comment peut-on devenir une référence de la gastronomie parisienne dans un espace si réduit et en travaillant quasiment en solitaire (en fait, ils sont trois : le chef et propriétaire du lieu, plus une aide en cuisine et une en salle) ?
Et lorsque l'on fait attendre au moins 2 mois ses clients, on a pas beaucoup de droit à l'erreur...

Et bien, le résultat est bluffant ! les éloges sont vraiment méritées.

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