Billets dans la catégorie "Gastronomie"

La table du Breizh Café : un japonais sur le port de Cancale.

samedi 12 février - 22h30 - La Table du Breizh Café - 7, quai Thomas - Cancale (35) 

Table_breizh_cafe Bernard Larcher est bien le descendants des illustres aventuriers (Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf...) issus de cette bonne ville de St Malo. Sinon comment avoir l'idée d'aller installer un restaurant gastronomique japonais au dessus d'une crêperie bretonne - même si c'est une crêperie qui décoiffe déjà pas mal par rapport à ses traditionnelles voisines...

C'est vrai que depuis près de 15 ans, il affole les nippones dans les Breizh Cafés qu'il a ouvert à Tokyo et dans tout le reste du pays.

C'est donc finalement assez normal qu'après avoir enseigner l'art de la galette au blé noir à nos amis japonais, il leur demande de venir nous donner une leçon de découpe de poissons sur les quais de l'uns de plus pittoresques port breton : Cancale.

La matière première est là, tout juste débarquée du bateau, à attendre que le chef Fumio Kudaka dégaine ses lames, et marie les saveurs iodés de l'atlantique avec les épices et condiments importés de son archipel natale.

Le résultat ? Une belle surprise, un moment à ne pas manquer surtout pour tout ceux qui apprécie poissons et coquillage "al dente".

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Le Hide : n'en parlez pas trop autour de vous ...

Ce lundi - 15h05 - le Hide - 10, rue du Général Lanrezac - 17ème arr.

Lehide François Simon est pour moi  le critique gastronomique le plus pointu du moment. Aussi lorsqu'il déniche une nouvelle adresse, je la note dans mes tablettes en prévision d'un prochain repas. Et le plus souvent, je ne suis pas déçu.
Et bien, c'est une nouvelle fois le cas avec le Hide, que François Simon vante dans son "Haché Menu" de l'édition du Figaroscope de la semaine dernière.

Qualité des produits, taille des portions, composition des assiettes, accueil de l'hôtesse, et  pour finir une addition presque ridicule pour le quartier et la qualité du moment que l'on vient de passer. Un examen réussi avec la mention "très, très bien".
Bien sûr, quelques chichiteux diront que la déco pourrait être un peu plus travaillée... moi je ne trouve pas.
J'aurais trop peur qu'à trop vouloir que le lieu soit parfait, il risquerait d'y perdre de sa sincérité... et puis, si cette déco peut dissuader  la foule de s'y presser, on ne va pas trop s'en plaindre (trop de formidables endroits parisiens ne sont accessibles qu'après de longues semaines d'attente...).
Ce que j'ai mangé au Hide  ce midi : une belle entrecôte tendre et gouteuse avec quelques blettes à la vapeur et des pommes de terre écrasées, et une île flottante généreuse baignant dans une savoureuse crème anglaise relevée avec une boule de glâçe au caramel... Un verre de Croze-Hermitage, un 1/2 eau gazeuse et un café, le tout pour 27 euros, plus le jolie sourire de la serveuse... de quoi repartir au boulot vraiment dans la bonne humeur...

Quand à François Simon... comme dirait dans "Palace" Marcel Philippot au regretté Philippe Khorsand "... un jour, je l'aurais!"

Réservation au 01 45 74 15 81

Voir le blog de François Simon ->

Voir le site du Hide ->
 


Dîner chez Spring : le temps passe trop vite...

Mercredi 16 avril - 23h40 - Restaurant Spring - 28, rue de la Tour d'Auvergne - 9ème arr.

Spring_3 Il y a des moments dont on voudraient qu'ils durent beaucoup plus longtemps.
Le dîner que je viens de faire chez Spring, en compagnie de ma femme et d'un couple d'amis, fait parti de ces moments. Forcement des moments dont on se souviendra longtemps...

Depuis plusieurs jours , j'attendais cette soirée avec impatience. Tout d'abord parce que cela faisait presque 3 mois que j'avais réservé la table et surtout parce que j'étais curieux de vérifier par moi-même si toute les éloges faîtes sur ce lieu par la presse et mes bloggeurs favoris étaient bien justifiées.
J'étais même perplexe. En effet, comment peut-on devenir une référence de la gastronomie parisienne dans un espace si réduit et en travaillant quasiment en solitaire (en fait, ils sont trois : le chef et propriétaire du lieu, plus une aide en cuisine et une en salle) ?
Et lorsque l'on fait attendre au moins 2 mois ses clients, on a pas beaucoup de droit à l'erreur...

Et bien, le résultat est bluffant ! les éloges sont vraiment méritées.

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