Billets dans la catégorie "17ème arrondissement"

Ripaille : étonnant et pas aussi gras qu’on le croyait.

Ce mercredi – 15h40 – Ripaille – 69, rue des Dames – 17è arr.

Ripaille_1 Pour terminer mon premier mois de bloggeur, je vous emmène aujourd’hui dans un petit bistrot du 17ème arrondissement populaire. J’avais repéré cette adresse, il y a maintenant deux ans, en lisant les chroniques d’Emmanuel Rubin dans le magazine L’Optimum. J’avais noté à l’époque la remarque qu’il faisait dans son papier :  « étonnant et pas aussi gras qu’on le croyait… ».
Et bien c’est exactement cela.
Aujourd'hui, en poussant la porte, je me demandais quand même si je n’avais pas fait une erreur d'y traîner mon camarade de jeu du jour, qui essaye depuis quelques semaines de se délester de quelques kilos superflus.
Le lieu a en effet tous les aspects de ces restaurants franchouillards traditionnels, où certes la nourriture est bonne, mais où les préparations fortes en sauce, en croûte, ou en matière grasse ont su résister à la légèreté et au dépouillement de la cuisine moderne.
D’ailleurs, pour éviter toutes tentations gourmandes, nous nous sommes rués sur le menu « affaire »  - entrée + plat – à 15€, sans même consulter l’ensemble des plats proposés sur la carte.
Sauf qu’après une soupe de lentille savoureuse servie en entrée, nous avons découvert des plats certes classiques et bien servis – un pavé de lieu et un steak tartare –, mais travaillés avec beaucoup de doigté. En effet, les légumes sautés aux herbes servis avec le lieu, et les pousses de soja mélangées à mon tartare, nous ont rapidement démontré que « l’habit du lieu ne fait pas la cuisine » , et qu’en fait, nous avions finalement à faire  à une cuisine très moderne.
Du coup, on n’en regrettait presque les plats de la carte servis à nos voisins comme à l’ensemble de la salle, qui eux semblaient des habitués des lieux, ravis de venir déguster une cuisine simple mais de bon goût, sans inquiétude pour leur digestion.
En sortant, il nous restait donc qu’une chose à faire : planifier notre prochaine visite chez Ripaille…

Réservation au 01 45 22 03 03


Hier & Aujourd’hui : simple et bon !

Vendredi 25 avril – 15h05 – Hier & Aujourd’hui – 145, rue de Saussure – 17è arr.

Hier_aujourdhui Il y a des moments où l’on se retrouve face à des évidences. Mon déjeuner du jour en est la preuve.  Quand c’est simple, sincère, que les produits sont bien sélectionnés, travaillés juste ce qu’il faut, sans fioriture, et servis avec générosité, on peut juste dire : ben c’était vâchement bon !
Et c’est ce que  m’a également dit mon compagnon de table du jour en sortant du restaurant  Hier & Aujourd’hui.
Situé à quelques pas de la Porte d’Asnières, le lieu de ne paye pas de mine vue de l’extérieur. On passerait presque son chemin… Mais une fois la porte poussée, déjà on se sent bien. Oh la déco n’a rien d’extraordinaire, celle un bistro de son temps, un mélange d’authenticité et de modernisme que l’on retrouve dans pas mal de lieux à Paris en ce moment. Mais là encore, c’est simple et accueillant.
On découvre la carte sur l’immense ardoise collée au mur (attention au torticolis si vous êtes du mauvais côté). 6 entrées, 6 plats, 7 desserts… terrine de campagne, œuf cocottes, tendrons de veau, brandade de morue, thon grillé, baba au rhum, crème brûlée, belle assiette de gariguettes avec sa crème… que des plats connus, mais des plats que l’on a toujours appréciés, surtout lorsqu’ils sont cuisinés au cordeau avec la petite touche d’originalité dans l’assaisonnement ou l’accompagnement qui marque le moment…
On accompagne cela avec un verre d’un bon petit vin (un Bourgogne blanc ce jour-là), et l’on ressort de là avec une addition toute douce: 32 euros par personne, y compris 2 cafés et une eau minérale.
Et je ne parle même pas de la formule express pour le déjeuner à 18 €, café inclus, pour ceux qui n’ont pas le temps, mais qui ne veulent tout de même pas sacrifier leur pause déjeuner…
Non, vraiment… c’était vâchement bien… on reviendra… sûr.

Réservation au 01 42 27 35 55


Le Hide : n'en parlez pas trop autour de vous ...

Ce lundi - 15h05 - le Hide - 10, rue du Général Lanrezac - 17ème arr.

Lehide François Simon est pour moi  le critique gastronomique le plus pointu du moment. Aussi lorsqu'il déniche une nouvelle adresse, je la note dans mes tablettes en prévision d'un prochain repas. Et le plus souvent, je ne suis pas déçu.
Et bien, c'est une nouvelle fois le cas avec le Hide, que François Simon vante dans son "Haché Menu" de l'édition du Figaroscope de la semaine dernière.

Qualité des produits, taille des portions, composition des assiettes, accueil de l'hôtesse, et  pour finir une addition presque ridicule pour le quartier et la qualité du moment que l'on vient de passer. Un examen réussi avec la mention "très, très bien".
Bien sûr, quelques chichiteux diront que la déco pourrait être un peu plus travaillée... moi je ne trouve pas.
J'aurais trop peur qu'à trop vouloir que le lieu soit parfait, il risquerait d'y perdre de sa sincérité... et puis, si cette déco peut dissuader  la foule de s'y presser, on ne va pas trop s'en plaindre (trop de formidables endroits parisiens ne sont accessibles qu'après de longues semaines d'attente...).
Ce que j'ai mangé au Hide  ce midi : une belle entrecôte tendre et gouteuse avec quelques blettes à la vapeur et des pommes de terre écrasées, et une île flottante généreuse baignant dans une savoureuse crème anglaise relevée avec une boule de glâçe au caramel... Un verre de Croze-Hermitage, un 1/2 eau gazeuse et un café, le tout pour 27 euros, plus le jolie sourire de la serveuse... de quoi repartir au boulot vraiment dans la bonne humeur...

Quand à François Simon... comme dirait dans "Palace" Marcel Philippot au regretté Philippe Khorsand "... un jour, je l'aurais!"

Réservation au 01 45 74 15 81

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